Eternelle Insatisfaite

Vous n’avez pas de deuxième prénom ? Eh bien dans ce cas ne cherchez plus, si vous vous reconnaissez à la lecture de cet article, vous venez de le trouver.

« Bonjour, je m’appelle Françoise Eternelle Insatisfaite Pignonne. »

« Bonjour Françoise, installe-toi on t’écoute. »

Bon alors je commence par où ? Ah oui, ben je ne sais pas ce que je veux.

J’ai pas de mec, je pleure, j’ai un mec  je pleure.

J’ai pas de taf je me plains, j’ai un taf je me plains.

Je suis belle, je suis moche. Je suis bonne, je suis grosse.

Un jour, je veux blanc, le lendemain je veux noir, et finalement je vois gris.

Je suis chiante, non pas pour le plaisir de faire chier (quoique.. .), mais parce que j’obtiens pas ce que je veux dans un temps limité (caprice ? J’y reviendrais).

L’insatisfaction est un sentiment chronique. Il s’atténue mais ne disparaît jamais. Quand je m’approche de mes idéaux, Pignonne oblige, il y a forcément une tempête qui vient tout balayer. Alors parfois ça tombe bien, parce que le projet était farfelu, et parce qu’un jour ou l’autre de toute façon, ça aurait fini par se casser la gueule.

  

Mais d’autres fois où tout te semble carré, ou tu te dis « ouais franchement ça va être top ! » Ben non désillusion, désespoir, rien ne marche comme tu veux.  T’es dégoûtée, faut tout reprendre depuis le début, recalculer, re-planifier, etc… (Si vous ne l’avez pas encore lu, allez voir mon article du 12 novembre, on m’appelle aussi Planificacheun Woman).

Alors oui, vous hommes qui nous lisez, vous vous direz l’insatisfaction chez la femme, c’est banal. Mais je vous assure que c’est dommageable ! Non sincèrement j’aimerais m’en débarrasser, prendre la vie comme elle vient.

Un jour je ferais un article sur « se contenter de ce que l’on a ».

D’ici là…

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire »

Baloo’s voice.

Françoise