Sommes-nous une génération pressée ? Je me pose la
question car j’ai eu une conversation assez intéressante dernièrement et il est
clair que nos parents (la « génération X ») ne comprennent pas notre
impatience face à nos choix de la vie quotidienne.
Je crois pouvoir répondre en toute objectivité que nous nous
adaptons à notre environnement tout simplement. On ne cesse de se répéter que
le temps file, qu’ hier on avait 20 ans et qu’aujourd’hui on se réveille à 30.
Certains jours, je n’ai même pas l’impression qu’il y a 24h dans une journée
tant je fais de choses. World is going too fast !
Prenons un exemple tout bête, en tant que working girl je veux
pouvoir, et c’est normal, profiter de mon week-end. Eh bien ce n’est pas
toujours le cas. Je ne peux pas concentrer tout ce que j’ai à faire un samedi
car je n’ai tout simplement pas le temps. Si je veux traîner un peu au lit, je
ne peux pas prévoir un IKEA, un ciné, un restau, un coiffeur ou une virée
shopping dans la même journée ! Il faut faire des choix… Ou alors ouvrir
une brèche dans l’espace-temps.
Et c’est pareil pour les relations, le travail, les
décisions importantes. Quand par exemple tu as galéré des années
sentimentalement avant de rencontrer la bonne personne, forcément tu as des
attentes différentes de ce qu’elles étaient avant. Je m’explique : en
discutant avec ma mère souvent ressort cette phrase : « Mais pourquoi
te précipiter pour faire ci ou ça, tu es jeune, t’as le temps… » Eh bien
non, construire une relation de nos jours c’est difficile, beaucoup plus qu’à l’époque
de nos parents, c’est beaucoup de compromis, de sacrifices, de pleurs, de
déceptions et j’en arrive à un point ou si ça foire je n’ai pas envie d’abandonner
sans avoir TOUT tenté… Pour devoir tout recommencer !
On prend les choses comme elles viennent, sans regrets…
Voilà ce que je me dis. Pareil professionnellement, tout le monde me répète de
rester dans mon entreprise actuel «Tu te rends pas compte de la chance que t’as,
t’as un CDI dans une grosse boîte et c’est la crise, pourquoi tu veux partir ? »
(voir mon article du 7 janvier: l'importance de faire des choix professionnels)
Oui j’ai de la chance, mais après ? Au bout d’un moment
il faut savoir penser à soi. Je compatis sincèrement avec ceux qui galèrent
dans leurs recherches de taf et les soutient. Mais je ne conçois pas la fameuse
« loi » qui dit qu’il faut travailler uniquement pour payer le loyer,
les factures et autres. L’épanouissement c’est important !
Nous faisons partie de ce qu’on appelle « la
génération Y », nés en 1980 et 1995. Nous avons grandi avec l’ère de l’information : Internet, la téléphonie
mobile, les jeux vidéo, etc… Nous sommes connectés en permanence, plutôt
individualistes, à la recherche d’un équilibre vie privé/vie professionnelle,
IMPATIENTS, et avec un rapport différent à l’autorité. On veut tout voir, tout savoir, tout comprendre, tout explorer, dans un temps record et dans tous les domaines... Et je dois dire que je
me retrouve parfaitement dans ces critères !
Pour celles et ceux qui s’intéressent un peu à la socio,
voici quelques sites et articles sympas à propos de la génération Y :
Et un autre article que j’adore :
« On dit que les nouvelles générations sont difficiles à gouverner. Je l'espère bien » AlainFrançoise
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