Illustration de Margaux Motin (blog à voir)
Voilà j’ai décidé de débuter l’année avec un sujet plutôt personnel.
Comme beaucoup (trop) d’enfants de nos jours, j’ai grandi dans une famille monoparentale où ma mère jouait le rôle des 2 parents pour ma sœur et pour moi.
Donc oui j’ai grandi sans figure masculine quotidienne, mais ce n’est pas pour autant que je suis devenue une dangereuse psychopathe (non ça c'est une autre histoire que je vous raconterais une prochaine fois)
Cependant même si je ne veux pas me l'avouer, ce manque de présence paternel a peut-être eu inconsciemment des impacts sur ma personnalité, sur ma façon d’être, et sur ma façon d'aimer les hommes…
- Je fais difficilement confiance aux hommes qui ont pu partager ma vie,
- J’ai un grand besoin d’attention
- Et j’ai une grande peur d’être trahie…
Mais au fond ne sommes nous pas toutes comme ça ? Non ?! Ah ...
Mais parfois, il faut avouer que beaucoup trop d'hommes (et de femmes) ne sont pas toujours des modèles de droiture ! Donc forcément chat échaudé craint l'eau froide malheureusement.
J’aimerai ne pas avoir à reproduire le même schéma familial, et réussir à construire une famille sur des bases solides et durables…mais en cas d’échec, j’espère avoir la même force de caractère qu’il a fallu à ma mère pour partir et pour réussir sa mission de mère célibataire.
Donc mon expérience me conforte dans l'idée qu’un couple qui ne s’aime plus, ne doit pas rester ensemble par obligation vis-à-vis des enfants, car contrairement à la croyance populaire, un enfant qui grandit dans une famille monoparentale « saine », sera toujours mieux que de grandir avec ses 2 parents qui se déchirent…
- Precious -
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