Je fantasme sur mon boss (Part 2)

J’attendais et surtout j’espérais qu’il y aurait une part 2 de ce post. Ben quoi ? J’ai bien le droit de rêver non ? Et puis je vous avais prévenu que je me ferais grave des films !!

Très vite, j’ai cru déceler un intérêt de la part de mon boss, sauf que bon, j’étais incapable de savoir si c’était moi et mon délire ou si j’étais dans le vrai. Je me raccrochais à tous les signes possibles qui ne me faisaient pas passer pour une vieille fille folle et amoureuse.

Il me taquinait souvent, me faisait beaucoup de compliments. Un soir après une réunion, il m’a posé pleins de questions sur ma vie amoureuse. J’ai jubilé de fou sauf que quelques jours plus tard j’apprenais qu’il avait une copine. 

Autant vous dire que cela m’a bien cassé et j’ai décidé d’arrêter mon « délire ». Mais je me suis rendue compte que ce n’était plus du délire et qu’il me plaisait bel et bien cet homme. Je ne pensais qu’à lui, je ne parlais que de lui. Et pendant ce temps-là, il me taquinait toujours autant. 

Cela était devenu presque obsessionnel. Je voulais être avec lui, je sentais que c’était réciproque mais je savais aussi qu’il n’était pas seul. Je me suis dit tant pis, je lui avouerais mes sentiments et advienne que pourra, y a un truc je le sens, mon instinct ne peut me tromper. 

Juste après Noël, les choses se sont un peu accélérées et on s’est retrouvé tous les 2 au resto (merci à son adjoint de nous avoir laissé en galère !). J’ai appris qu’il s’était fait largué quelques mois auparavant. J’étais joie, je voulais crier et hurler de bonheur, car clairement cela signifiait que je pouvais attaquer la bête. 

Finalement, c’est la bête qui m’a devancé et qui m’a proposé de passer le nouvel an avec lui. J’ai donc accepté sa proposition et nous sommes allés à la campagne passer le nouvel an chez son meilleur pote.

Sur le chemin, nous parlions de tout et de rien, on se plaisait mais on ne s’était encore rien dit. Dans mes rêves à l’eau de rose, j’espérais qu’il attende de passer la nouvelle année pour m’avouer ses sentiments. 

Et le 31, aux douze coups de minuit, il est venu m’embrasser…