Quand l’homme n’aime pas prévoir…

Alors je ne sais pas pour vous les filles, mais j’ai ce que j’appelle « l’instinct de prévision ». Instinct qui n’existe presque pas chez les hommes. 

J’aime prévoir. Tout. Je suis une maniaque de la prévision. Au point d’en être, je l’avoue, un tout petit peu chiante sur les bords. Par exemple :

- Bon bébé vendredi  on va faire les courses car t’as pas oublié qu’on a invité Alan et Sandy samedi

- T’inquiète j’ai pas oublié (il a oublié), et puis t’inquiètes on a le temps (non on n’a pas le temps)

- Ah oui et puis mes parents nous invitent à manger le week-end du 20, et puis on va à Disney le week-end du 27 hein…

Autant l'achever tout de suite,  c’est trop d’informations en même temps,  il n’aime pas prévoir et de toute façon il oubliera. Je le sais mais je persiste.

Autre exemple :

- On réserve quand les vacances chou ?

- Oui oui t’inquiètes on va réserver

- Non mais vu qu’on avait dit qu’on réserverait lundi et qu’on est mercredi et qu’on est censé partir dimanche tu vois…

- Bon oui on va le faire (dans sa tête c’est plutôt à base de « mais qu’est-ce qu’elle est relou »)

Prévoir me rassure. C’est comme un toc, une fois que c’est fait j’ai l’esprit tranquille. Par contre, Homme peut très bien me dire un vendredi soir  « On se fait un week-end improvisé ? » et bien sûr je sauterais sur l’occasion. Cela n’empêche pas ma spontanéité, mais disons que pour les « gros » événements j’ai besoin de savoir que ça va rouler sinon l’angoisse se pointe.

Alors que Homme non… La dernière minute c’est son dada. Prendre un billet d’avion la veille pour le lendemain, avoir une confirmation pour un truc hyper-important sur le même schéma, ne pas être inquiet de ne pas voir quelque chose qu’on attend depuis une certaine date arrivé…

Et tout va bien quoi !

Casanova disait : « Heureux les hommes qui pour jouir de la vie n'ont besoin ni d'espérer ni de prévoir. »

Sa philosophie

Henri Fayol a dit : « Prévoir, c’est à la fois supputer l’avenir et le préparer ; prévoir, c’est déjà agir. »

La mienne.

Françoise