Qui n’a jamais songé à tout
remettre en question ? Dire Bye bye aux transports, à la foule, le stress,
la vie chère, bref à toute la frénésie de la vie parisienne.
Quand vos collègues vous
insupportent au point de rêver d’eux la nuit (cauchemarder serait le mot juste
en fait) , que la cantine est à vomir, que votre boss est de plus en plus
chiant et oppressant, qu’il faut faire
la queue pour tout et n’importe quoi, se taper des travaux à tout bout de champ
et des transports plus qu’incertains ; une envie de tout plaquer se pointe à
l’improviste, vous faisant douter sur vos capacités à long-terme à supporter ce
quotidien.
Ce besoin de respirer est de plus
en plus fort… Alors on se met à
réfléchir à toutes les éventualités d’une nouvelle vie qu’on idéalise :
aller au travail en voiture tous les jours sans aucun bouchon, aller acheter sa
baguette sans faire une queue de 3 km, bénéficier d’un calme absolu, avoir un
appart ou une maison avec une superficie très convenable pour un loyer très convenable, faire des balades en
forêt avec le chien, bref la liste est longue.
Mais quid des
petits plaisirs parisiens ? Ils manqueront, c’est certain. Afterworks,
restaus et bars branchés, musées, événements divers, rencontres, cette vie sociale hyperactive bien que passionnante reste épuisante, et pour certains
lassante à la longue. En prenant de l’âge, on aspire souvent à autre chose mais
cela implique une grosse dose de réflexion quant à notre capacité d’adaptation.
Vais-je me plaire dans ce nouveau style de vie ? Comment vais-je me faire
de nouvelles rencontres ? Vais-je être épanouie professionnellement ?
Un lot de questions qui n’ont pas de réponses concrètes.
Il y aussi l’option d’aller vivre
à l’étranger, encore plus radicale : découvrir un nouveau pays, une
nouvelle culture, de nouveaux codes…
Dans tous les cas, cela reste un
choix cornélien.
J’avoue que je me pose parfois
cette question. J’ai la chance de travailler dans un grand groupe qui possède des
filiales un peu partout dans le monde, ce qui me laisse une petite porte
ouverte, si un jour l’offre idéale se présente.
Alors certes l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, mais si le besoin de renouveau est plus fort
que la raison, pourquoi ne pas se laisser tenter par une nouvelle aventure ?
Françoise
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