mercredi 28 novembre 2012

Je crois que je ne veux pas d’enfants



Oui j’ai bien dit je crois, car oui je n’en suis plus très sûre depuis quelque temps. 

J’ai toujours voulu des enfants. Trois même. Ayant grandi loin de mon demi- frère et de ma demi- sœur, j’avais ce besoin de faire une famille où les enfants vivraient ensemble et pas séparés. 

Et puis j’ai grandi, vieilli, mûri. Je suis rentrée dans la vie active, j’ai eu des copains, des amants, des amours et au fur et à mesure que j’avançais dans ma vie, l’envie de faire un enfant s’est peu à peu éclipsée.

C’est d’ailleurs devenu un sujet à la mode depuis une ou deux années quoi que toujours aussi tabou. Les magazines féminins consacrent tous les ans un sujet sur ces trentenaires qui ne veulent pas d’enfants et qui le vivent très bien (en tout cas mieux que leur entourage). 

Pour ma part, je ne saurais expliquer le pourquoi du comment de ce revirement de situation. Beaucoup de femmes me disent que je changerai d’avis le jour où je rencontrerai « l’homme ». Ce qui me fait beaucoup sourire. 

J’aime les enfants, je suis complétement gaga devant un bébé, mais je n’arrive pas à me projeter dans le futur en tant que mère. Est-ce par égoïsme ? Est-ce par peur ? Est-ce par refus de conventionalité ? Aucune idée, peut-être un peu de tout ça…Que l’on s’entende je n’ai pas peur d’avoir un enfant, juste peur de quitter  ma vie de femme libre. 

Je sais que ma situation actuelle ne me permet pas d’assumer un enfant (no père, no travail, no argent) donc cela joue très certainement  sur ma décision car j’ai aussi une idée très précise de comment je veux avoir mes enfants (couple solide, travail fixe et bien rémunéré) et comment les élever. 

Seul l’avenir me dira si cela était passager ou permanent. Ne me dîtes pas de me dépêcher car je vieillis et que mon l’horloge biologique va me rappeler à l’ordre car je n’y crois pas ! 

En tout cas, ce qui m’importe vraiment, c’est d’être heureuse, avec ou sans enfant et sans regret.

CalamityMe

2 commentaires:

  1. ça se comprends parfaitement. Moi non plus je ne crois aux sirènes de l'horloge biologique.
    Je constate 2 choses cependant:
    1. Les femmes qui ne veulent pas d'enfants sont généralement assez susceptibles à ce sujet. J'imagine que leurs proches les saoulent.
    2. Les femmes qui ne veulent pas d'enfants opposent souvent être mère et liberté.

    En quoi est-ce si incompatible ?

    J'ai une copine, 26 ans, mère d'un bout de chou de presque 3 ans et plus "libre" (indépendante, disponibles, fun et assez épanouie sexuellement) je connais pas. Cela ne l'empêche d'être une très bonne mère.

    Bon, ce n'est pas une étude sur un échantillon représentatif et tout mais disons que c'est une constante dans mon entourage...

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  2. Merci pour ton com David.

    Je vois ce que tu veux dire lorsque tu prends l'exemple de ton amie et de son enfant. Je conçois ce type de "liberté néanmoins c'est une liberté organisée et travaillée, pas aussi insouciante et spontanée que la liberté dont je parle. D'ailleurs si je deviens mère, j'espère vraiment être comme ton amie.

    On verra ce que l'avenir me réserve en tout cas ;) (et non j'arrive à ne pas être susceptible à ce sujet, comme je fais bcp plus jeune que mon âge je n'ai pas encore de réflexion).

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