Eh oui ! Il y a
des personnes qui ne supportent pas d’être seule, ne serait-ce qu’une journée.
Eh bien ce n’est pas
mon cas. C’est pour cela que vivre seule ne m’a posé aucun souci. J’aime être
entourée, sortir, passer du temps avec mes amies mais j’ai ce besoin au bout d’un
moment de me retrouver au calme avec moi-même, sans personne, pour me reposer
physiquement et mentalement.
Dans ces moments-là, j’en profite pour réfléchir, me poser
des questions sur mon existence, ma vie, mes soucis, mes projets et ça m’aide !
En tant que rêveuse, j’ai besoin, je recherche ces moments-là. Il ne m’en faut
pas plus pour être bien dans ma peau et dans ma tête.
Je peux faire une session shopping un après-midi entier sans
être avec une copine, aller au ciné seule pour tuer le temps entre deux rdv,
respirer le temps d’une pause-déjeuner en allant me poser dans un parc avec ma
gamelle.
Ce n’est donc pas une solitude forcée mais une solitude
choisie et assumée.
Le seul point noir est quand le célibat me pèse :
rentrer à la maison et se dire que personne ne vous y attend, espérer une attention qui ne viendra
pas où des paroles qui réconfortent… Mais j’ai la chance d’avoir ma famille pas
loin et finalement ces moments ne durent qu’un temps… Et puis le fameux dicton « Vaut
mieux être seule que mal accompagnée » je l’ai assimilé depuis bien
longtemps déjà !
Je terminerais en disant que le bonheur ne se construit pas
autour des autres mais plutôt par sa capacité à se construire seul. Prendre des
décisions sans être influencer par un tiers, avec des conséquences finales
positives ou négatives (ce que j’appelle l’enseignement), analyser ses qualités
et ses défauts, différencier le bon du mauvais, être libre en fait !
« Dans le silence
et la solitude,
on n’entend
plus que l’essentiel »
Françoise
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