lundi 26 novembre 2012

Tout recommencer... Ailleurs?






Qui n’a jamais songé à tout remettre en question ? Dire Bye bye aux transports, à la foule, le stress, la vie chère, bref à toute la frénésie de la vie parisienne.

Quand vos collègues vous insupportent au point de rêver d’eux la nuit (cauchemarder serait le mot juste en fait) , que la cantine est à vomir, que votre boss est de plus en plus chiant et oppressant, qu’il faut faire la queue pour tout et n’importe quoi, se taper des travaux à tout bout de champ et des transports plus qu’incertains ;  une envie de tout plaquer se pointe à l’improviste, vous faisant douter sur vos capacités à long-terme à supporter ce quotidien.

Ce besoin de respirer est de plus en plus fort…  Alors on se met à réfléchir à toutes les éventualités d’une nouvelle vie qu’on idéalise : aller au travail en voiture tous les jours sans aucun bouchon, aller acheter sa baguette sans faire une queue de 3 km, bénéficier d’un calme absolu, avoir un appart ou une maison avec une superficie très convenable pour  un loyer très convenable, faire des balades en forêt avec le chien, bref la liste est longue.

Mais quid des petits plaisirs parisiens ? Ils manqueront, c’est certain. Afterworks, restaus et bars branchés, musées, événements divers, rencontres,  cette vie sociale hyperactive bien que  passionnante reste épuisante, et pour certains lassante à la longue. En prenant de l’âge, on aspire souvent à autre chose mais cela implique une grosse dose de réflexion quant à notre capacité d’adaptation. Vais-je me plaire dans ce nouveau style de vie ? Comment vais-je me faire de nouvelles rencontres ? Vais-je être épanouie professionnellement ? Un lot de questions qui n’ont pas de réponses concrètes.

Il y aussi l’option d’aller vivre à l’étranger, encore plus radicale : découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, de nouveaux codes…

Dans tous les cas, cela reste un choix cornélien.

J’avoue que je me pose parfois cette question. J’ai la chance de travailler dans un grand groupe qui possède des filiales un peu partout dans le monde, ce qui me laisse une petite porte ouverte, si un jour l’offre idéale se présente.

Alors certes l’herbe n’est  pas plus verte ailleurs,  mais si le besoin de renouveau est plus fort que la raison, pourquoi ne pas se laisser tenter par une nouvelle aventure ?

Françoise

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